Vers la fin de l’été, je découvrais sur la page Facebook d’un ami les photos d’un couloir empierré qui semblait sacrément raide, mais néanmoins faisable. Aussitôt, je l’interroge : il s’agit de la face ouest du pic Carlit par la voie dite « du Lanoux ». J’avais évidemment déjà repéré le Carlit sur les cartes mais je ne m’étais pas attardé dessus : lignes de niveau trop serrées, pas une face qui soit en dessous de 45°. Normalement, ça signifie : remballez votre vélo ! Je cherche sur Internet : personne ne semble avoir déjà fait ce sommet. Pourtant les photos que j’ai sous les yeux m’interpellent : du gros pierrier très très raide, certes, mais délité, avec des traces de sente dedans. Mon intuition me dit qu’on doit pouvoir y trouver des lignes qui passent.
Etant donné la fréquentation de ce sommet (tout pyrénéen n’ayant pas fait le Carlit au moins une fois dans sa vie est déshérité), hors de question de le tenter en pleine saison ; je vais emmerder tous les randonneurs avec mon bike et je n’aime pas non plus faire le kéké devant du public. Surtout quand les gens s’arrêtent en groupe et attendent que vous démarriez, le téléphone à la main, prêts à filmer… De plus, question sécurité, ce serait vraiment contre-indiqué : dans ce genre de terrain, je risque fort de balancer de gros pavetons dans le couloir.
Le bon créneau se fait attendre jusqu’à fin octobre : grand week-end de pont, temps magnifique pendant 4 jours, température exceptionnellement élevée. Bref, l’idéal ! Je fais le tour de mes potes de rides. Mais ce coup-ci, personne n’est assez fou pour m’accompagner… Et le seul qui le serait s’est blessé avec moi la fois dernière. Snif ! Peu importe, j’irai seul. Ma copine m’accompagne pour tourner les vidéos. Et mon chien vient aussi, avec ses sacoches, il nous aidera à porter le matos. Le dénivelée n’est pas énorme (1200 m), mais il s’accompagne d’une longue marche d’approche en traversée que je devine galère à vélo. Etant donné qu’en plus à cette saison, le soleil se couche à 17h30, je décide de partir sur 2 jours et de camper au pied de la face. Ça me donnera le temps de l’étudier.
Alors que ce 28 octobre, nous arrivons au lac des Forats, juste au pied de la face ouest, le doute s’empare de moi. C’est un sentiment étrange et assez nouveau à vrai dire, car je ne suis vraiment pas habitué à douter… Vu d’en bas, l’itinéraire semble infaisable. Complètement infaisable. D’une part, c’est vraiment très raide, et ce sur plus de 400 m. Et la pierraille que je croyais fine sur les photos semble faite de blocs beaucoup plus gros que prévu. Je me dis que ça ferait un bon itinéraire à skis mais qu’à vélo, c’est peut-être un déni de réalité.
Mais il en faut plus pour me faire abandonner…
Il est 16h30 ; on se dépêche de planter la tente car je souhaite partir faire une reco dans le couloir avant la tombée de la nuit.
A fond de train, je monte 300 m, jusqu’à me trouver au beau milieu du couloir, dans sa section la plus raide. Et là, autre sentiment inhabituel : je flippe. Non pas de me trouver là en ce moment. A pied, c’est juste une partie de plaisir. Non, je flippe de m’imaginer avec le vélo… Je prends mon temps, m’assieds sur un rocher, admire le coucher de soleil. Les montagnes sont d’une quiétude tibétaine. L’air est immobile, la lumière presque solide. De là où je suis, je vois notre tente plantée près du lac, petit point bleu que j’ai l’impression de surplomber pratiquement à la verticale.
La pente est fidèle à l’impression qu’elle donne d’en bas : c’est très raide. Et les pierres sont variées : il y a des blocs d’un mètre qui barrent des sections, mais également des zones de pierrier fin. Le seul élément qui fait que ce couloir pourrait être faisable, ce sont les traces du sentier qui le parcourent. Mais ce chemin lui-même est très chaotique : par endroits il se perd dans les éboulis, à d’autres il descend droit dans la pente. Le seul avantage est que sur cette ligne, aucun bloc infranchissable ne barre le chemin.
Je me tourne vers mon chien : il a l’air cool, il regarde le paysage, tranquille et baveux. Allez, vendu, on va se le tenter ! Après tout, c’est qu’un tas de cailloux…
Le lendemain, réveil de bonne heure pour profiter au maximum du temps de jour. On en aura besoin. Il a fait en-dessous de zéro pendant la nuit, du givre parsème le tour du lac. J’espère que la glace n’aura pas figé les rochers dans le couloir. J’ai besoin que ça glisse, que ça parte, que ça déboule, bref que le terrain soit souple.
Le chien n’a pas envie de se lever…
Un bon café chaud nous met en train. Nous faisons les sacs avec le strict minimum. Il faut que mon bagage soit le plus light possible pour que je puisse me positionner efficacement sur le vélo. Je prends les protections, une veste de montagne, le matos de réparation, la trousse de secours, un demi-litre d’eau, quelques barres énergétiques et mon courage à deux mains.
Et me voilà en train de ramer avec mon vélo de 15 kg dans les éboulis. Bon, inutile de vous décrire la montée, c’est fatiguant. Par contre, la montagne nous surveille : des aigles tournoient majestueusement au niveau du sommet et un chamois s’est posté pendant un bon quart d’heure sur les falaises au-dessus du couloir. Nous devions être son blockbuster du mois… J’aurais juré qu’il rigolait.
En tout cas, une ambiance austère est au rendez-vous : toute la montée, nous sommes restés dans l’ombre glaciale de la face avec pour seul décor des rochers et de la glace tandis que les montagnes autour de nous s’éclairaient d’une magnifique lumière ambrée.
Enfin, nous débouchons sur la crête sommitale en pleine lumière.
Enfin, un peu de chaleur ! Et un peu de monde… Il y a déjà foule sur le sommet… La plupart des gens le gravissent par l’autre versant, en partant des Bouillouses. Pour éviter de gâcher le plaisir des randonneurs (il y en a qui prennent mal qu’on fasse à vélo ce qu’ils ont déjà du mal à faire à pied), je m’équipe sur le sommet nord, abandonné des randonneurs car environ 1m43 plus bas.
Tout est parfait : je suis en forme, le vélo aussi, pas un nuage ne voile le ciel, la température est ni trop froide ni trop chaude, nous sommes pile poil dans le timing que j’ai prévu la veille… On peut y aller !
Le départ du col est juste ultime.
Il s’agit d’un magnifique single escarpé et technique qui part en traversée sur une face abrupte jusqu’à atteindre une arête secondaire.
L’atteinte de l’épaule se fait par mur de pierres raides très technique mais qui passe.
Cette épaule constitue la seule zone pas trop raide de la descente. Elle s’avère même très roulante (enfin, sur 100 m…) Mais quel pied d’envoyer pleine balle à quasiment 3000 m d’altitude, sur une arête entourée de falaises abruptes de toutes parts !
Après, ça se corse. Il faut suivre le sentier très raide qui amorce une descente plein ouest. Par contre, quelle ambiance ! Je suis dans le gaz ! Sur la gauche, la face plonge à la verticale ; je peux voir le petit point bleu de ma tente, tout en bas.
J’ai l’impression qu’il suffirait que je continue tout droit vers la falaise pour jumper et atterrir dans le lac, 400 m plus bas.
L’entrée dans le couloir est impressionnante, c’est le moins qu’on puisse dire.
On ne dirait pas mais entre le vélo et le bas de l’ombre, il y a bien 150 m de descente !
J’ai ressenti exactement la même sensation qu’on a en ski extrême lorsqu’on engage le haut d’un couloir abrupt. Globalement, j’ai suivi la trace de montée en rando (ailleurs, c’est rigoureusement impossible). Les épingles passent pratiquement toutes en nose turn très engagé (le loupé amène à un vol de 5 ou 6 m obligatoire dans un terrain quelque peu râpeux).
En son milieu, le couloir s’oriente en plein vers le Lanoux. La raideur diminue un tout petit peu mais surtout, le terrain devient meilleur (toutes proportions gardées).
Je peux même quitter la sente par endroits et prendre un peu de vitesse (mais pas trop, il y a quand même encore bien 200 m de pente à 35 ou 40°)…
Et enfin, j’atteins le cône d’éboulis final.
Le single bien tracé qui le lacère est un pur moment de bonheur. J’enchaîne quelques virages à pleine vitesse.
Puis je quitte le sentier pour rejoindre en freeride le lac par le côté droit en suivant une petite arête très esthétique et technique qui descend jusqu’à l’eau. Ma tente, enfin !
Décompression ! Je sens la tension qui parcourt tous les muscles de mon corps…. Ainsi qu’une petite nausée, celle qui vient quand vous avez trop forcé ou trop stressé (voire les deux à la fois). J’ai besoin d’un peu de repos. Je m’accorde donc une sieste de 20 minutes avant de replier le camp.
Puis, me voilà reparti, portant un sac à dos qui flirte avec les 20 kg maintenant que la tente, la bouffe et le duvet y sont pliés à l’intérieur. Heureusement que mon chien prend également sa part de portage !
C’est qu’il reste quand même encore plus de 800 m techniques à descendre…
SOLIDREAM, la concrétisation d’un rêve, trois amis qui partent à vélo faire le tour du monde pour une aventure de plus de 54 000 kilomètres. Des amis d’enfance choisissent d’aller au bout de leur rêve en partant pour un tour du monde à vélo de 54 000 kilomètres jalonnés de défis insolites. Avec l’idée d’atteindre …
Voilà un segment de vidéo qui aura marqué un paquet de riders ! La portion mythique de Cédric Gracia dans New World Disorder 8 en 2007, au guidon de son Commençal.
Si vous souhaitez voir un #Backflip en #Endurigide c’est par ici que ça se passe ! Retrouvez Léo Nobile au guidon du SHAN 27 Classic de la marque #Production-Privée du coté de Maçanet de Cabrenys. Maçanet de Cabrenys est une commune de la comarque d’Alt Empordà dans la Province de Gérone en Catalogne. Credits – …
Pic Carlit à VTT
Vers la fin de l’été, je découvrais sur la page Facebook d’un ami les photos d’un couloir empierré qui semblait sacrément raide, mais néanmoins faisable. Aussitôt, je l’interroge : il s’agit de la face ouest du pic Carlit par la voie dite « du Lanoux ». J’avais évidemment déjà repéré le Carlit sur les cartes mais je ne m’étais pas attardé dessus : lignes de niveau trop serrées, pas une face qui soit en dessous de 45°. Normalement, ça signifie : remballez votre vélo ! Je cherche sur Internet : personne ne semble avoir déjà fait ce sommet. Pourtant les photos que j’ai sous les yeux m’interpellent : du gros pierrier très très raide, certes, mais délité, avec des traces de sente dedans. Mon intuition me dit qu’on doit pouvoir y trouver des lignes qui passent.
Etant donné la fréquentation de ce sommet (tout pyrénéen n’ayant pas fait le Carlit au moins une fois dans sa vie est déshérité), hors de question de le tenter en pleine saison ; je vais emmerder tous les randonneurs avec mon bike et je n’aime pas non plus faire le kéké devant du public. Surtout quand les gens s’arrêtent en groupe et attendent que vous démarriez, le téléphone à la main, prêts à filmer… De plus, question sécurité, ce serait vraiment contre-indiqué : dans ce genre de terrain, je risque fort de balancer de gros pavetons dans le couloir.
Le bon créneau se fait attendre jusqu’à fin octobre : grand week-end de pont, temps magnifique pendant 4 jours, température exceptionnellement élevée. Bref, l’idéal ! Je fais le tour de mes potes de rides. Mais ce coup-ci, personne n’est assez fou pour m’accompagner… Et le seul qui le serait s’est blessé avec moi la fois dernière. Snif ! Peu importe, j’irai seul. Ma copine m’accompagne pour tourner les vidéos. Et mon chien vient aussi, avec ses sacoches, il nous aidera à porter le matos. Le dénivelée n’est pas énorme (1200 m), mais il s’accompagne d’une longue marche d’approche en traversée que je devine galère à vélo. Etant donné qu’en plus à cette saison, le soleil se couche à 17h30, je décide de partir sur 2 jours et de camper au pied de la face. Ça me donnera le temps de l’étudier.
Alors que ce 28 octobre, nous arrivons au lac des Forats, juste au pied de la face ouest, le doute s’empare de moi. C’est un sentiment étrange et assez nouveau à vrai dire, car je ne suis vraiment pas habitué à douter… Vu d’en bas, l’itinéraire semble infaisable. Complètement infaisable. D’une part, c’est vraiment très raide, et ce sur plus de 400 m. Et la pierraille que je croyais fine sur les photos semble faite de blocs beaucoup plus gros que prévu. Je me dis que ça ferait un bon itinéraire à skis mais qu’à vélo, c’est peut-être un déni de réalité.
Mais il en faut plus pour me faire abandonner…
Il est 16h30 ; on se dépêche de planter la tente car je souhaite partir faire une reco dans le couloir avant la tombée de la nuit.
A fond de train, je monte 300 m, jusqu’à me trouver au beau milieu du couloir, dans sa section la plus raide. Et là, autre sentiment inhabituel : je flippe. Non pas de me trouver là en ce moment. A pied, c’est juste une partie de plaisir. Non, je flippe de m’imaginer avec le vélo… Je prends mon temps, m’assieds sur un rocher, admire le coucher de soleil. Les montagnes sont d’une quiétude tibétaine. L’air est immobile, la lumière presque solide. De là où je suis, je vois notre tente plantée près du lac, petit point bleu que j’ai l’impression de surplomber pratiquement à la verticale.
La pente est fidèle à l’impression qu’elle donne d’en bas : c’est très raide. Et les pierres sont variées : il y a des blocs d’un mètre qui barrent des sections, mais également des zones de pierrier fin. Le seul élément qui fait que ce couloir pourrait être faisable, ce sont les traces du sentier qui le parcourent. Mais ce chemin lui-même est très chaotique : par endroits il se perd dans les éboulis, à d’autres il descend droit dans la pente. Le seul avantage est que sur cette ligne, aucun bloc infranchissable ne barre le chemin.
Je me tourne vers mon chien : il a l’air cool, il regarde le paysage, tranquille et baveux. Allez, vendu, on va se le tenter ! Après tout, c’est qu’un tas de cailloux…
Le lendemain, réveil de bonne heure pour profiter au maximum du temps de jour. On en aura besoin. Il a fait en-dessous de zéro pendant la nuit, du givre parsème le tour du lac. J’espère que la glace n’aura pas figé les rochers dans le couloir. J’ai besoin que ça glisse, que ça parte, que ça déboule, bref que le terrain soit souple.
Le chien n’a pas envie de se lever…
Un bon café chaud nous met en train. Nous faisons les sacs avec le strict minimum. Il faut que mon bagage soit le plus light possible pour que je puisse me positionner efficacement sur le vélo. Je prends les protections, une veste de montagne, le matos de réparation, la trousse de secours, un demi-litre d’eau, quelques barres énergétiques et mon courage à deux mains.
Et me voilà en train de ramer avec mon vélo de 15 kg dans les éboulis. Bon, inutile de vous décrire la montée, c’est fatiguant. Par contre, la montagne nous surveille : des aigles tournoient majestueusement au niveau du sommet et un chamois s’est posté pendant un bon quart d’heure sur les falaises au-dessus du couloir. Nous devions être son blockbuster du mois… J’aurais juré qu’il rigolait.
En tout cas, une ambiance austère est au rendez-vous : toute la montée, nous sommes restés dans l’ombre glaciale de la face avec pour seul décor des rochers et de la glace tandis que les montagnes autour de nous s’éclairaient d’une magnifique lumière ambrée.
[column size=one_half position=first ][/column] [column size=one_half position=last ][/column]Enfin, nous débouchons sur la crête sommitale en pleine lumière.
Enfin, un peu de chaleur ! Et un peu de monde… Il y a déjà foule sur le sommet… La plupart des gens le gravissent par l’autre versant, en partant des Bouillouses. Pour éviter de gâcher le plaisir des randonneurs (il y en a qui prennent mal qu’on fasse à vélo ce qu’ils ont déjà du mal à faire à pied), je m’équipe sur le sommet nord, abandonné des randonneurs car environ 1m43 plus bas.
Tout est parfait : je suis en forme, le vélo aussi, pas un nuage ne voile le ciel, la température est ni trop froide ni trop chaude, nous sommes pile poil dans le timing que j’ai prévu la veille… On peut y aller !
Le départ du col est juste ultime.
Il s’agit d’un magnifique single escarpé et technique qui part en traversée sur une face abrupte jusqu’à atteindre une arête secondaire.
[column size=one_half position=first ][/column] [column size=one_half position=last ][/column]L’atteinte de l’épaule se fait par mur de pierres raides très technique mais qui passe.
Cette épaule constitue la seule zone pas trop raide de la descente. Elle s’avère même très roulante (enfin, sur 100 m…) Mais quel pied d’envoyer pleine balle à quasiment 3000 m d’altitude, sur une arête entourée de falaises abruptes de toutes parts !
Après, ça se corse. Il faut suivre le sentier très raide qui amorce une descente plein ouest. Par contre, quelle ambiance ! Je suis dans le gaz ! Sur la gauche, la face plonge à la verticale ; je peux voir le petit point bleu de ma tente, tout en bas.
J’ai l’impression qu’il suffirait que je continue tout droit vers la falaise pour jumper et atterrir dans le lac, 400 m plus bas.
L’entrée dans le couloir est impressionnante, c’est le moins qu’on puisse dire.
On ne dirait pas mais entre le vélo et le bas de l’ombre, il y a bien 150 m de descente !
J’ai ressenti exactement la même sensation qu’on a en ski extrême lorsqu’on engage le haut d’un couloir abrupt. Globalement, j’ai suivi la trace de montée en rando (ailleurs, c’est rigoureusement impossible). Les épingles passent pratiquement toutes en nose turn très engagé (le loupé amène à un vol de 5 ou 6 m obligatoire dans un terrain quelque peu râpeux).
[column size=one_half position=first ][/column] [column size=one_half position=last ][/column]En son milieu, le couloir s’oriente en plein vers le Lanoux. La raideur diminue un tout petit peu mais surtout, le terrain devient meilleur (toutes proportions gardées).
Je peux même quitter la sente par endroits et prendre un peu de vitesse (mais pas trop, il y a quand même encore bien 200 m de pente à 35 ou 40°)…
Et enfin, j’atteins le cône d’éboulis final.
Le single bien tracé qui le lacère est un pur moment de bonheur. J’enchaîne quelques virages à pleine vitesse.
[column size=one_half position=first ][/column] [column size=one_half position=last ][/column]Puis je quitte le sentier pour rejoindre en freeride le lac par le côté droit en suivant une petite arête très esthétique et technique qui descend jusqu’à l’eau. Ma tente, enfin !
Décompression ! Je sens la tension qui parcourt tous les muscles de mon corps…. Ainsi qu’une petite nausée, celle qui vient quand vous avez trop forcé ou trop stressé (voire les deux à la fois). J’ai besoin d’un peu de repos. Je m’accorde donc une sieste de 20 minutes avant de replier le camp.
Puis, me voilà reparti, portant un sac à dos qui flirte avec les 20 kg maintenant que la tente, la bouffe et le duvet y sont pliés à l’intérieur. Heureusement que mon chien prend également sa part de portage !
C’est qu’il reste quand même encore plus de 800 m techniques à descendre…
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