Mariana Salazar est double championne pan américaine de DH.
Malgré ses apparences, le VTT de descente n’est pas réservé qu’aux hommes virils et déjantés ! Certaines demoiselles défient les préjugés et prouvent que ce sport peut être également féminin. C’est le cas de la jeune Mariana Salazar, qui a décidé de faire tout son possible pour faire sa place dans ce monde de brutes.
Originaire du Salvador en Amérique centrale, tu habites désormais en France (Savoie) pour suivre tes études au CESNI et pour rider. Peux-tu nous en dire plus sur ton parcours ?
J’ai eu mon Bac (ES) au lycée français de San Salvador (El Salvador), c’est pour cela que j’ai décidé de venir en France pour poursuivre mes études et réaliser mon rêve en participant à des Coupes du Monde en DH. C’est mon prof d’EPS du lycée qui m’a parlé du CESNI (Centre d’Études des Sportifs Nationaux et Internationaux, antenne de l’INSEEC) et de sa section Sport Études, qui correspondait exactement à ce que je cherchais. Grâce à ce DUT de 3 ans, je peux pratiquer mon sport à haut niveau et préparer mon avenir professionnel en même temps.
Comment t’est venue la passion du VTT ? Et pourquoi avoir choisi la descente en particulier ?
Dès mon plus jeune âge, je pratiquais le motocross avec mon frère. Mais, à l’âge de 12 ans on a tous les deux arrêté. On s’est ensuite mis au VTT Cross Country et on faisait tout le temps la course pour voir qui descendait le plus vite. C’est comme ça que j’ai connu le VTT de descente, qui est vite devenu une obsession.
J’aime l’adrénaline et la maîtrise du risque. En plus, le DH est un sport très complet qui nécessite un bon physique et de la technique, mais également de la concentration et de l’engagement.
Cette discipline physique et engagée semble réservée aux hommes. Les femmes pratiquantes sont très peu médiatisées, comment expliques-tu cela ?
Effectivement, les femmes sont moins médiatisées et « mises de côté ». Je trouve cela très dommage car en compétition, nous faisons les mêmes parcours que les hommes. Nous prenons les mêmes risques, et même si nous ne descendons pas à la même vitesse, nous n’en sommes pas loin.
Il y a beaucoup de débats à ce sujet. De plus, au niveau des contrats de sponsoring, il est plus difficile pour les femmes d’en décrocher. Je pense que cette discrimination n’est pas justifiée, nous faisons les mêmes efforts que les hommes.
En parlant de sponsors, tu en possèdes plusieurs, quels soutiens t’apportent-ils ? Tu as même réalisé un stage professionnel chez l’un d’entre-eux (Cycletyres), comment s’est déroulée cette expérience ?
Je possède 4 sponsors, qui me fournissent essentiellement du matériel. Sans leur soutien, tout ce que je fais ne serait pas possible. Par exemple, en tant que spécialiste du pneu vélo, Cycletyres m’envoie des pneus dès que j’en ai besoin. Grâce à leurs nombreuses références, j’ai toujours exactement ce qu’il me faut. C’est, en effet, chez eux que j’ai réalisé récemment un stage professionnel. Cette expérience s’est très bien passée. J’ai participé au projet de développement du site (ouverture européenne) en traduisant le site www.cycletyres.fr en espagnol et lancer www.cycletyres.es.
D’ailleurs, avec quels pneus tu roules ?
Jusqu’à maintenant, j’utilisais exclusivement le Magic Marry (Schwalbe). C’est un très bon pneu, qui plaît beaucoup aux pilotes. Mais, pour la Coupe du Monde de Lourdes, j’ai essayé les Maxxis Shorty 3C et j’ai adoré ! Pour les terrains boueux, j’utilise le DirtyDan (Schwalbe).
À Lourdes justement, tu finis 12ème (UCI Mountain Bike World Cup) et tu as remporté ton second titre de championne pan américaine fin mars. Ta saison commence fort ! Quels sont tes prochains objectifs ?
Je suis trop contente de ces premiers résultats ! J’ai fait de gros efforts et je me suis beaucoup entraînée pour pouvoir arriver à ce niveau. Mon objectif principal pour cette saison est d’arriver dans les 10 meilleures en Coupe du monde.
Merci Mariana, on croise les doigts pour toi !
Nom : Mariana Salazar
Née à : San Salvador (Salvador) le 06/05/1994
Domicile : Le Bourget-du-Lac (Savoie, France)
Sponsors : Commencal, Bliss Protection, Cycletyres, Drift El Salvador
Aaron Gwin et Rachel Atherton étaient intouchables ce weekend à Windham. Retour sur cette 6ème manche de Coupe du Monde de DH. Il n’y a qu’à voir la tête que faisaient Ratboy, Minaar et Smith pendant le run de Gwin pour comprendre que le pilote américain avait mis la barre très haut !
Mark Conlife est un rideur Australien. Il participera cette année aux courses nationales et régionales de son pays avec Phantom Racing au guidon d’un Scott Gambler. Voici un petit édit pour lancer la saison 2015. https://www.facebook.com/Boonsquad
Les championnats du monde sont l’occasion, chaque année, pour les teams, de réaliser pour leurs pilotes des vélos spécialement décorés et customisés. En voici quelques-uns. Certains sont vraiment superbes ! Loic Bruni et Loris Vergier – Lapierre Rémi Thirion et Myriam Nicole – Commençal Aaron Gwin et Troy Brosnan – Specialized Connor Fearon – Kona …
A Kyoto, le Iwashimizu Shrine, l’un des plus célèbres sanctuaires du Japon a servi de décor à la 4ème édition du Red Bull Saint Tour, un contest de 4x urbain qui a vu s’affronter sur une piste détrempée les meilleurs riders japonais de la discipline. Résultat : de belles glissades et une vidéo qui prend parfois des allures assez …
Interview – Mariana Salazar : la relève féminine !
Mariana Salazar est double championne pan américaine de DH.
Malgré ses apparences, le VTT de descente n’est pas réservé qu’aux hommes virils et déjantés ! Certaines demoiselles défient les préjugés et prouvent que ce sport peut être également féminin. C’est le cas de la jeune Mariana Salazar, qui a décidé de faire tout son possible pour faire sa place dans ce monde de brutes.
Originaire du Salvador en Amérique centrale, tu habites désormais en France (Savoie) pour suivre tes études au CESNI et pour rider. Peux-tu nous en dire plus sur ton parcours ?
J’ai eu mon Bac (ES) au lycée français de San Salvador (El Salvador), c’est pour cela que j’ai décidé de venir en France pour poursuivre mes études et réaliser mon rêve en participant à des Coupes du Monde en DH. C’est mon prof d’EPS du lycée qui m’a parlé du CESNI (Centre d’Études des Sportifs Nationaux et Internationaux, antenne de l’INSEEC) et de sa section Sport Études, qui correspondait exactement à ce que je cherchais. Grâce à ce DUT de 3 ans, je peux pratiquer mon sport à haut niveau et préparer mon avenir professionnel en même temps.
Comment t’est venue la passion du VTT ? Et pourquoi avoir choisi la descente en particulier ?
Dès mon plus jeune âge, je pratiquais le motocross avec mon frère. Mais, à l’âge de 12 ans on a tous les deux arrêté. On s’est ensuite mis au VTT Cross Country et on faisait tout le temps la course pour voir qui descendait le plus vite. C’est comme ça que j’ai connu le VTT de descente, qui est vite devenu une obsession.
J’aime l’adrénaline et la maîtrise du risque. En plus, le DH est un sport très complet qui nécessite un bon physique et de la technique, mais également de la concentration et de l’engagement.
Cette discipline physique et engagée semble réservée aux hommes. Les femmes pratiquantes sont très peu médiatisées, comment expliques-tu cela ?
Effectivement, les femmes sont moins médiatisées et « mises de côté ». Je trouve cela très dommage car en compétition, nous faisons les mêmes parcours que les hommes. Nous prenons les mêmes risques, et même si nous ne descendons pas à la même vitesse, nous n’en sommes pas loin.
Il y a beaucoup de débats à ce sujet. De plus, au niveau des contrats de sponsoring, il est plus difficile pour les femmes d’en décrocher. Je pense que cette discrimination n’est pas justifiée, nous faisons les mêmes efforts que les hommes.
En parlant de sponsors, tu en possèdes plusieurs, quels soutiens t’apportent-ils ? Tu as même réalisé un stage professionnel chez l’un d’entre-eux (Cycletyres), comment s’est déroulée cette expérience ?
Je possède 4 sponsors, qui me fournissent essentiellement du matériel. Sans leur soutien, tout ce que je fais ne serait pas possible. Par exemple, en tant que spécialiste du pneu vélo, Cycletyres m’envoie des pneus dès que j’en ai besoin. Grâce à leurs nombreuses références, j’ai toujours exactement ce qu’il me faut. C’est, en effet, chez eux que j’ai réalisé récemment un stage professionnel. Cette expérience s’est très bien passée. J’ai participé au projet de développement du site (ouverture européenne) en traduisant le site www.cycletyres.fr en espagnol et lancer www.cycletyres.es.
D’ailleurs, avec quels pneus tu roules ?
Jusqu’à maintenant, j’utilisais exclusivement le Magic Marry (Schwalbe). C’est un très bon pneu, qui plaît beaucoup aux pilotes. Mais, pour la Coupe du Monde de Lourdes, j’ai essayé les Maxxis Shorty 3C et j’ai adoré ! Pour les terrains boueux, j’utilise le DirtyDan (Schwalbe).
À Lourdes justement, tu finis 12ème (UCI Mountain Bike World Cup) et tu as remporté ton second titre de championne pan américaine fin mars. Ta saison commence fort ! Quels sont tes prochains objectifs ?
Je suis trop contente de ces premiers résultats ! J’ai fait de gros efforts et je me suis beaucoup entraînée pour pouvoir arriver à ce niveau. Mon objectif principal pour cette saison est d’arriver dans les 10 meilleures en Coupe du monde.
Merci Mariana, on croise les doigts pour toi !
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